#: locale=fr ## Action ### URL LinkBehaviour_C211D74D_DAA0_8A8F_41E0_35A557E5C975.source = https://www.timographie360.fr/ LinkBehaviour_E2D689CA_DAA0_79F5_41E7_6F38D880F49B.source = https://www.timographie360.fr/ ## Media ### Title panorama_D0D45A0C_DA6F_8CF2_41A5_E6668BFDB7FA.label = Chambre de l'Empereur panorama_D0D4542B_DA6F_8535_41D7_C1B6AB49995E.label = Chambre de l'Impératrice panorama_D0D45EFB_DA6F_8516_41E9_F7CF834A8036.label = Chambre du Roi panorama_D0D38109_DA6F_7CF2_41E3_9DD294FA4364.label = Chapelle royale Saint-Saturnin panorama_D0DC3016_DA60_BD1F_41E2_2481F08BE123.label = Chapelle royale de la Trinité panorama_D0D43570_DA6F_8713_41DC_AA415470B871.label = Chapelle royale de la Trinité panorama_D0D4A595_DA60_871D_41E6_4C21E306FD2E.label = Cour d'honneur panorama_D0D44BC1_DA6F_8372_41E7_7A6557C614E8.label = Cour de la Fontaine panorama_D0D3CC81_DA6F_85F5_41E5_8753379CE258.label = Entrée appartement du Roi panorama_D0DC745E_DA60_850F_41CD_7560BEEA07B4.label = Galerie François 1er panorama_D0DC5931_DA60_8F12_41E8_D29E630F3293.label = Galerie des Assiettes panorama_D0D89EF7_DA60_851D_41C1_BD75AD54E5F2.label = Galerie des Fastes panorama_D0D470F7_DA6F_9D1E_41E7_B109F3E05E16.label = Le Grand parterre panorama_D0D3973F_DA6F_830D_41E0_A713D66F2481.label = Les salles Saint-Louis panorama_D679B29F_DA60_9D0D_41E3_2871F19087D3.label = Musée Napoléon 1er panorama_D0DC264F_DA60_850D_41E3_A38C161DBE3A.label = Salle de Bal panorama_D0DC6B39_DA60_8315_41DA_295B4774CC16.label = Salle des Gardes panorama_D0D3CD6F_DA6F_870E_41E9_94E56AB673B5.label = Salon François 1er panorama_D0D43270_DA6F_BD12_41E3_BD39151A12B1.label = Salon Louis XIII panorama_D0D4291B_DA6F_8F16_41CE_82F1D24C995F.label = Salon des Tapisseries ## Skin ### Button Button_CCB7F666_DAE0_8ABD_41D8_79988E779C7B.label = L'appartement de la Reine Button_C9910B0B_DAE0_BA8B_41E7_4898CCF6988A.label = Les appartements royaux Button_CF6D040D_DAE0_8E8E_41DE_C138A7F9A902.label = Les chapelles royales Button_CF7215A1_DAE0_89B6_41C9_7B225B072C2D.label = Les galeries du XIXe Button_CCA03589_DAE0_8E77_41B4_6A52852C0B9D.label = Les salles Renaissance ### Image Image_CA1E9C8B_DAA7_9F8A_41C8_01B3A8A5FC8D.url = skin/Image_CA1E9C8B_DAA7_9F8A_41C8_01B3A8A5FC8D_fr.png Image_CA1E9C8B_DAA7_9F8A_41C8_01B3A8A5FC8D_mobile.url = skin/Image_CA1E9C8B_DAA7_9F8A_41C8_01B3A8A5FC8D_mobile_fr.png ### Multiline Text HTMLText_F6E6B7F5_DBA0_899E_41E3_D5642D8D72C9.html =
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CHÂTEAU DE
FONTAINEBLEAU
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CHÂTEAU DE
FONTAINEBLEAU
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Entrée appartement du Roi


Bénéficiant d’un accès sur la cour Ovale, l’appartement du Roi vit son escalier actuel construit sous Louis XV, à proximité d’un escalier du XVIe siècle devenu trop étroit. Dû à Gabriel, cet escalier d’honneur à la rampe de fer forgé, sur laquelle se lisent clairement les chiffres du souverain, permettait au roi d’accéder au « Bel Étage » déployé au premier niveau du palais. Pourvu de fenêtres plus hautes et plus larges, ce « Bel Étage » rassemble des pièces de réception se distinguant par la hauteur des plafonds, une plus grande luminosité et la richesse remarquable de l’ornementation. L’escalier d’accès conçu par Gabriel fut élevé, en 1748-49, dans l’ancienne chambre de la duchesse d’Étampes : la majestueuse et sensuelle élégance des grandes figures féminines de stuc, vestiges de la chambre du XVIe siècle, ainsi que les fresques du Primatice consacrées à Alexandre le Grand, ouvraient l’entrée du monarque à sa « Maison ».
Sur le palier, l’escalier commande l’accès à une succession d’antichambres et de cabinets, menant jusqu’à la chambre du Roi.
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La Chambre de l'Empereur


D’abord bibliothèque particulière de l’Empereur Napoléon, cette pièce fut transformée en Petite Chambre à coucher sur l’ordre de son occupant.
L’Empereur y fit placer le petit lit en fer avec couronnement en bronze doré, et les rideaux verts, couleur de prédilection de l’Empire.
Le grand bureau plat en acajou, avec ornements de bronze ciselé et doré par Jacob, permettait à Napoléon d’alterner, durant ses nuits, courts sommeils et séances de travail.
A côté du lit, à droite, une porte dérobée conduit à l’escalier d’acajou que Napoléon empruntait pour descendre dans la bibliothèque de ses Petits Appartements.
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La Chambre de l'Impératrice


Ancienne chambre à coucher des reines de France, elle fut habitée successivement par toutes les épouses des rois, de Marie de Médicis à Marie-Antoinette. Le vaste lit date de Marie-Antoinette. À sa tête, flanquée de carquois, des amours supportent un médaillon à ses initiales. Surplombant un dais admirablement sculpté, un amour se joue sur le devant, au milieu des fleurs. Le lit, séparé du reste de la salle par une balustrade en bois sculpté et doré, rappelle que cette chambre est une salle « de parade » où l’espace privé de la souveraine est séparé de l’espace public des courtisans. Le lit ne fut livré pour la reine qu’en 1787 et Marie-Antoinette n’eut jamais l’occasion d’y dormir. C’est l’Impératrice Joséphine qui, après la Révolution, étrenna cette couche et fit tendre les murs de sa chambre des précieuses soieries de la fin du XVIIIe siècle, prodiguant à la pièce une profusion de fleurs, d’instruments de musique champêtres, de cages, de paniers fleuris et de perdrix avec ses petits. Tout un apparat de fertilité rappelant la mission première d’une souveraine : donner un héritier à la France.
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La Chambre du Roi


La chambre du Roi n’est plus aujourd’hui visible dans son état d’Ancien Régime : après la Révolution, en 1808, Napoléon Ier y fit aménager une salle du Trône, qui devait servir jusqu’au Second Empire.
Subsiste cependant, de la chambre royale qui était le cœur du palais, les lambris, la cheminée de marbre aux riches ornements de bronze doré, les médaillons sculptés et dorés portant la devise de Louis XIII. Vidée de son mobilier, de son lit et de sa balustrade lors de la Révolution, cet ancien centre de la liturgie de cour, où se déroulaient grands levers et grands couchers publics du monarque, est aujourd’hui dans son état de dernière salle du trône napoléonienne encore existante.
Le trône y a en effet pris la place du lit dans l’alcôve. Le dais de pourpre, et son semis d’abeilles d’or, est une impressionnante mise en scène de la symbolique napoléonienne : chiffre impérial, aigles à l’antique et couronnes de lauriers témoignent de la volonté de Napoléon Ier de mettre en scène, d’une façon quasiment héraldique, son pouvoir au cœur de la « maison des siècles ».
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La Chapelle royale Saint-Saturnin


La chapelle royale la plus ancienne du château de Fontainebleau est celle de la cour Ovale, placée sous le vocable de Saint Saturnin. Il s’agit d’une chapelle double, reconstruite sur deux niveaux superposés à partir du règne de François Ier : au rez-de-chaussée, une chapelle basse est dédiée aux serviteurs et, à l’étage, de plain-pied avec les appartements, une chapelle haute est réservée au Roi et à sa famille.
La chapelle haute, visible dans le circuit de visite, est un oratoire de la Renaissance qui abrita, jusqu’au XVIIe siècle, la fameuse Grande Sainte Famille de Raphaël. Conçue pour être largement éclairée, elle est dotée d’une voûte à caissons et d’un lanternon diffusant une lumière directionnelle vers le centre du sanctuaire. Après avoir reçu un admirable décor conçu par Philibert Delorme et une tribune d’orgue de marbre, elle fut finalement englobée dans les ailes de la salle de Bal et du Tibre. Ses dimensions ne permettant pas d’accueillir les foules des grandes fêtes, une deuxième chapelle fut nécessaire. Progressivement inusitée au profit de la chapelle de la Trinité, elle connut l’étonnante destinée de devenir, au XIXe siècle, la bibliothèque de Napoléon Ier.
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La Chapelle royale de la Trinité


Sous le règne de François Ier, l’église de l’ancien couvent des Trinitaires fut reconstruite, reliée au château par l’aile de la galerie François Ier. Ce n’est que sous le règne d’Henri IV qu’elle reçut sa voûte actuelle, l’ambassadeur d’Espagne ayant fait remarquer au roi que sa maison de Fontainebleau « serait très belle si Dieu y était aussi bien logé que sa Majesté ».
Afin de loger dignement Dieu, la direction des travaux de décoration fut confiée au peintre Martin Fréminet, qui distribua la voûte en une suite de riches compartiments encadrés d’épaisses moulures de stuc ornées. Son exceptionnel décor caractéristique de ce que l’on nommerait plus tard la Seconde École de Fontainebleau, consacré au Salut religieux, préfigurait le style baroque et ne fut terminé qu’en 1633, sous le règne de Louis XIII. C’est dans cette imposante chapelle royale, surplombée de sa tribune dédiée au souverain, que fut célébré le mariage de Louis XV avec Marie Leczinska en septembre 1725, et que Napoléon III fut baptisé en 1810 sur les genoux de son oncle Napoléon Ier.
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La Galerie François 1er


Située au premier étage d’un bâtiment reliant le logis du donjon à l’église du couvent des Trinitaires, la galerie François Ier est la salle Renaissance la plus emblématique du château de Fontainebleau. Pour la première fois en France est alors créée une galerie de cette ampleur, mêlant dans une extraordinaire abondance, lambris de bois sculpté, putti, fruits et cartouches de stuc aux motifs de cuirs enroulés, formant un encadrement profus à des compartiments peints à fresque.
C’est au peintre florentin Rosso Fiorentino qu’est revenue, dans les années 1530, la conception de ce décor sans réel précédent et sans véritable héritier, convoquant aussi bien le langage allégorique que les textes antiques de l’Histoire ou de la mythologie.
Cette galerie a d’abord une fonction privée, le roi François Ier en conservant la clé autour du cou et y donnant accès directement depuis sa chambre.
Manifeste de la Renaissance française où sont initiées les formules maniéristes qui feront école à Fontainebleau, elle ne devient un lieu public qu’avec le déplacement, à la fin du XVIe siècle, de la chambre du Roi.
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La Galerie des Assiettes


La galerie des Assiettes a été créée sous le règne de Louis-Philippe Ier en 1840, à l’emplacement d’une ancienne terrasse. Hommage à l’héritage artistique et historique du château, son plafond est orné de 21 fragments des peintures à l’huile sur plâtre de la voûte de l’ancienne galerie de Diane, réalisées par Ambroise Dubois. 128 assiettes en porcelaine de Sèvres sont insérées dans des lambris en bois de style néo-Renaissance, présentant quelques événements marquants des règnes des plus grands souverains, ainsi que différentes vues du château et de la forêt de Fontainebleau.
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La Galerie des Fastes


Si le terme de galerie correspond bien à une pièce assurant le lien entre deux espaces, en l’occurrence la galerie des Assiettes et l’appartement du Pape, le terme de « fastes » renvoie à la volonté de Napoléon III de rassembler, dans ce nouvel espace ouvrant sur les Grands Appartements, une collection de tableaux qui évoqueraient les événements historiques les plus importants de l’histoire du château. Il souhaitait ainsi créer, au débouché de l’escalier de stuc, et sous son propre chiffre déployé au plafond, une sorte de musée des grandes Heures de Fontainebleau, de la Renaissance à Napoléon Ier.
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La Salle de Bal


Située entre la cour Ovale et les jardins, cette somptueuse salle de Bal aux piliers habillés de lambris de chêne à pilastres cannelés est l’une des pièces les plus remarquables du château de Fontainebleau.
Décorée au XVIe siècle sous le règne d’Henri II, elle offrait au palais une salle des fêtes pérenne et resplendissante, dédiée aux festivités de la cour des Valois. Le riche plafond à caissons est couvert des emblèmes lunaires et de la devise du roi. Quant aux peintures mythologiques, elles furent réalisées à fresque par Nicolo dell’Abbate sous la direction de Primatice. Ses lustres et bras de lumière de bronze doré, exécutés en 1837 sous le règne de Louis-Philippe, mettent en valeur ce décor unique qu’Ingres qualifiait de « Vatican français ».
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La Salle des Gardes


Cette vaste salle était celle des gardes du roi, veillant à l’entrée de l’appartement du souverain. Il n’en subsiste, aujourd’hui, que le plafond à la française et, en haut des parois, une frise de trophées d’armes et d’armures peintes à l’huile.
Au XIXe siècle, sous le règne de Louis-Philippe, cette pièce initialement vétuste fut transformée en majestueux foyer de réception doté d’une surcharge de chiffres, d’ornements, d’emblèmes et de devises rendant hommage aux souverains du passé.
Agrémentée d’une cheminée en marbre présentant le buste d’Henri IV et d’un parquet en marqueterie reflétant la disposition du plafond, la salle finit par devenir une salle à manger d’apparat pour Napoléon III.
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Le Salon François 1er


Ce salon était, au XVIe siècle, la chambre à coucher de la reine Éléonore d’Autriche, épouse de François Ier. Lorsque la chambre de la reine vint à être déplacée au XVIIe siècle, elle devint la « deuxième antichambre de la reine ». C’est ici que les courtisans attendaient de pouvoir accéder à la chambre afin d’assister au « grand lever » et au « grand coucher » de la souveraine. À la Renaissance, cette pièce illustre avait été décorée par Primatice. De toute sa décoration de stucs et de fresques, il ne subsiste que la cheminée, lourd massif carré dont le motif central, sur la hotte, forme un médaillon peint représentant les amours de Vénus et Adonis. La cheminée força l’admiration des siècles qui suivirent et donna le ton « Renaissance » à la pièce. En 1865, sous le règne de Napoléon III, le salon fut en effet complété par la pose de cinq tapisseries des Gobelins, exécutées à la fin du XVIIe siècle d’après une tenture flamande de la Renaissance : Les chasses de l’Empereur Maximilien, grand-père de l’ancienne occupante de ces lieux, la reine Éléonore.
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Le Salon Louis XIII


Tel un coffret délicat serti de précieuses peintures, le salon Louis XIII est l’ancien « grand cabinet du Roi ». La somptuosité de cette pièce s’explique par le fait qu’elle a toujours jouxté la chambre du Roi, à laquelle on accédait par les grandes portes du fond. C’est sous le règne d’Henri IV qu’elle reçut son décor de lambris de menuiserie aux petites portes prises dans la boiserie. Ambroise Dubois, peintre de la reine Marie de Médicis, y peignit sur toile, en quinze tableaux encastrés dans des bordures de stuc, les tribulations amoureuses du roman de Théagène et Chariclée. Le soin accordé à la décoration de la salle relevait aussi d’un désir de commémoration : c’est dans cette pièce que Marie de Médicis, étendue dans un grand lit de velours cramoisi, donna naissance, le 27 septembre 1601, au Dauphin, futur Louis XIII.
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Le Salon des Tapisseries


Cette pièce fut l’ancienne salle des gardes de la Reine, avant de devenir elle-même une antichambre. Avec l’allègement de l’étiquette au XIXe siècle, les anciennes antichambres de l’appartement perdirent de leur sobriété pour devenir de riches et confortables salons de réception. Le salon des Tapisseries fut en effet entièrement remanié en 1835 sous le règne du dernier roi de Fontainebleau, Louis Philippe Ier, et reçut un superbe plafond de menuiserie à caissons octogones. Le nouveau salon fut garni, par Louis-Philippe, de « tables de familles » autour desquelles se rassemblaient le Roi, la Reine et les princesses. Le Roi Louis-Philippe prenait plaisir à voir sa famille réunie autour de lui et à savourer la beauté des œuvres anciennes. Féru d’Histoire, il y rassembla un mobilier historique à son goût, telles les luxueuses pièces de marqueterie Boulle du XVIIe siècle ou les anciennes tapisseries rehaussées d’or du commencement du XVIIe siècle, figurant les principaux épisodes de l’histoire de Psyché.
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Les Salles Saint-Louis


Ces deux salles entretiennent, par leur nom même, le souvenir du plus célèbre souverain du Moyen-Âge : Louis IX, dit Saint Louis. C’est en effet dans la deuxième salle logée dans l’épaisseur de la vieille muraille du donjon qu’était installée, depuis le Moyen-Âge, la chambre du Roi. Lorsque la chambre changea d’emplacement au XVIIe siècle, cette salle fut rétrogradée au rang d’antichambre, c’est-à-dire de pièce dégagée et spacieuse, garnie de banquettes, où l’on attend d’être introduit auprès du souverain.
De l’autre côté de l’arcade, la figure équestre en marbre du roi Henri IV par Mathieu Jacquet, vestige d’une monumentale cheminée de la fin du XVIe siècle, fut installée à l’entrée de l’appartement du Roi sur la demande de Louis-Philippe, qui rendait ainsi hommage à son ancêtre, « le plus aimé des rois ».
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La Chapelle royale Saint-Saturnin


La chapelle royale la plus ancienne du château de Fontainebleau est celle de la cour Ovale, placée sous le vocable de Saint Saturnin. Il s’agit d’une chapelle double, reconstruite sur deux niveaux superposés à partir du règne de François Ier : au rez-de-chaussée, une chapelle basse est dédiée aux serviteurs et, à l’étage, de plain-pied avec les appartements, une chapelle haute est réservée au Roi et à sa famille.
La chapelle haute, visible dans le circuit de visite, est un oratoire de la Renaissance qui abrita, jusqu’au XVIIe siècle, la fameuse Grande Sainte Famille de Raphaël. Conçue pour être largement éclairée, elle est dotée d’une voûte à caissons et d’un lanternon diffusant une lumière directionnelle vers le centre du sanctuaire. Après avoir reçu un admirable décor conçu par Philibert Delorme et une tribune d’orgue de marbre, elle fut finalement englobée dans les ailes de la salle de Bal et du Tibre. Ses dimensions ne permettant pas d’accueillir les foules des grandes fêtes, une deuxième chapelle fut nécessaire. Progressivement inusitée au profit de la chapelle de la Trinité, elle connut l’étonnante destinée de devenir, au XIXe siècle, la bibliothèque de Napoléon Ier.
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La Chapelle royale de la Trinité


Sous le règne de François Ier, l’église de l’ancien couvent des Trinitaires fut reconstruite, reliée au château par l’aile de la galerie François Ier. Ce n’est que sous le règne d’Henri IV qu’elle reçut sa voûte actuelle, l’ambassadeur d’Espagne ayant fait remarquer au roi que sa maison de Fontainebleau « serait très belle si Dieu y était aussi bien logé que sa Majesté ».
Afin de loger dignement Dieu, la direction des travaux de décoration fut confiée au peintre Martin Fréminet, qui distribua la voûte en une suite de riches compartiments encadrés d’épaisses moulures de stuc ornées. Son exceptionnel décor caractéristique de ce que l’on nommerait plus tard la Seconde École de Fontainebleau, consacré au Salut religieux, préfigurait le style baroque et ne fut terminé qu’en 1633, sous le règne de Louis XIII. C’est dans cette imposante chapelle royale, surplombée de sa tribune dédiée au souverain, que fut célébré le mariage de Louis XV avec Marie Leczinska en septembre 1725, et que Napoléon III fut baptisé en 1810 sur les genoux de son oncle Napoléon Ier.
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Entrée appartement du Roi


Bénéficiant d’un accès sur la cour Ovale, l’appartement du Roi vit son escalier actuel construit sous Louis XV, à proximité d’un escalier du XVIe siècle devenu trop étroit. Dû à Gabriel, cet escalier d’honneur à la rampe de fer forgé, sur laquelle se lisent clairement les chiffres du souverain, permettait au roi d’accéder au « Bel Étage » déployé au premier niveau du palais. Pourvu de fenêtres plus hautes et plus larges, ce « Bel Étage » rassemble des pièces de réception se distinguant par la hauteur des plafonds, une plus grande luminosité et la richesse remarquable de l’ornementation. L’escalier d’accès conçu par Gabriel fut élevé, en 1748-49, dans l’ancienne chambre de la duchesse d’Étampes : la majestueuse et sensuelle élégance des grandes figures féminines de stuc, vestiges de la chambre du XVIe siècle, ainsi que les fresques du Primatice consacrées à Alexandre le Grand, ouvraient l’entrée du monarque à sa « Maison ».
Sur le palier, l’escalier commande l’accès à une succession d’antichambres et de cabinets, menant jusqu’à la chambre du Roi.
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La Chambre de l'Empereur


D’abord bibliothèque particulière de l’Empereur Napoléon, cette pièce fut transformée en Petite Chambre à coucher sur l’ordre de son occupant.
L’Empereur y fit placer le petit lit en fer avec couronnement en bronze doré, et les rideaux verts, couleur de prédilection de l’Empire.
Le grand bureau plat en acajou, avec ornements de bronze ciselé et doré par Jacob, permettait à Napoléon d’alterner, durant ses nuits, courts sommeils et séances de travail.
A côté du lit, à droite, une porte dérobée conduit à l’escalier d’acajou que Napoléon empruntait pour descendre dans la bibliothèque de ses Petits Appartements.
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La Chambre de l'Impératrice


Ancienne chambre à coucher des reines de France, elle fut habitée successivement par toutes les épouses des rois, de Marie de Médicis à Marie-Antoinette. Le vaste lit date de Marie-Antoinette. À sa tête, flanquée de carquois, des amours supportent un médaillon à ses initiales. Surplombant un dais admirablement sculpté, un amour se joue sur le devant, au milieu des fleurs. Le lit, séparé du reste de la salle par une balustrade en bois sculpté et doré, rappelle que cette chambre est une salle « de parade » où l’espace privé de la souveraine est séparé de l’espace public des courtisans. Le lit ne fut livré pour la reine qu’en 1787 et Marie-Antoinette n’eut jamais l’occasion d’y dormir. C’est l’Impératrice Joséphine qui, après la Révolution, étrenna cette couche et fit tendre les murs de sa chambre des précieuses soieries de la fin du XVIIIe siècle, prodiguant à la pièce une profusion de fleurs, d’instruments de musique champêtres, de cages, de paniers fleuris et de perdrix avec ses petits. Tout un apparat de fertilité rappelant la mission première d’une souveraine : donner un héritier à la France.
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La Chambre du Roi


La chambre du Roi n’est plus aujourd’hui visible dans son état d’Ancien Régime : après la Révolution, en 1808, Napoléon Ier y fit aménager une salle du Trône, qui devait servir jusqu’au Second Empire.
Subsiste cependant, de la chambre royale qui était le cœur du palais, les lambris, la cheminée de marbre aux riches ornements de bronze doré, les médaillons sculptés et dorés portant la devise de Louis XIII. Vidée de son mobilier, de son lit et de sa balustrade lors de la Révolution, cet ancien centre de la liturgie de cour, où se déroulaient grands levers et grands couchers publics du monarque, est aujourd’hui dans son état de dernière salle du trône napoléonienne encore existante.
Le trône y a en effet pris la place du lit dans l’alcôve. Le dais de pourpre, et son semis d’abeilles d’or, est une impressionnante mise en scène de la symbolique napoléonienne : chiffre impérial, aigles à l’antique et couronnes de lauriers témoignent de la volonté de Napoléon Ier de mettre en scène, d’une façon quasiment héraldique, son pouvoir au cœur de la « maison des siècles ».
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La Galerie François 1er


Située au premier étage d’un bâtiment reliant le logis du donjon à l’église du couvent des Trinitaires, la galerie François Ier est la salle Renaissance la plus emblématique du château de Fontainebleau. Pour la première fois en France est alors créée une galerie de cette ampleur, mêlant dans une extraordinaire abondance, lambris de bois sculpté, putti, fruits et cartouches de stuc aux motifs de cuirs enroulés, formant un encadrement profus à des compartiments peints à fresque.
C’est au peintre florentin Rosso Fiorentino qu’est revenue, dans les années 1530, la conception de ce décor sans réel précédent et sans véritable héritier, convoquant aussi bien le langage allégorique que les textes antiques de l’Histoire ou de la mythologie.
Cette galerie a d’abord une fonction privée, le roi François Ier en conservant la clé autour du cou et y donnant accès directement depuis sa chambre.
Manifeste de la Renaissance française où sont initiées les formules maniéristes qui feront école à Fontainebleau, elle ne devient un lieu public qu’avec le déplacement, à la fin du XVIe siècle, de la chambre du Roi.
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La Galerie des Assiettes


La galerie des Assiettes a été créée sous le règne de Louis-Philippe Ier en 1840, à l’emplacement d’une ancienne terrasse. Hommage à l’héritage artistique et historique du château, son plafond est orné de 21 fragments des peintures à l’huile sur plâtre de la voûte de l’ancienne galerie de Diane, réalisées par Ambroise Dubois. 128 assiettes en porcelaine de Sèvres sont insérées dans des lambris en bois de style néo-Renaissance, présentant quelques événements marquants des règnes des plus grands souverains, ainsi que différentes vues du château et de la forêt de Fontainebleau.
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La Galerie des Fastes


Si le terme de galerie correspond bien à une pièce assurant le lien entre deux espaces, en l’occurrence la galerie des Assiettes et l’appartement du Pape, le terme de « fastes » renvoie à la volonté de Napoléon III de rassembler, dans ce nouvel espace ouvrant sur les Grands Appartements, une collection de tableaux qui évoqueraient les événements historiques les plus importants de l’histoire du château. Il souhaitait ainsi créer, au débouché de l’escalier de stuc, et sous son propre chiffre déployé au plafond, une sorte de musée des grandes Heures de Fontainebleau, de la Renaissance à Napoléon Ier.
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La Salle de Bal


Située entre la cour Ovale et les jardins, cette somptueuse salle de Bal aux piliers habillés de lambris de chêne à pilastres cannelés est l’une des pièces les plus remarquables du château de Fontainebleau.
Décorée au XVIe siècle sous le règne d’Henri II, elle offrait au palais une salle des fêtes pérenne et resplendissante, dédiée aux festivités de la cour des Valois. Le riche plafond à caissons est couvert des emblèmes lunaires et de la devise du roi. Quant aux peintures mythologiques, elles furent réalisées à fresque par Nicolo dell’Abbate sous la direction de Primatice. Ses lustres et bras de lumière de bronze doré, exécutés en 1837 sous le règne de Louis-Philippe, mettent en valeur ce décor unique qu’Ingres qualifiait de « Vatican français ».
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La Salle des Gardes


Cette vaste salle était celle des gardes du roi, veillant à l’entrée de l’appartement du souverain. Il n’en subsiste, aujourd’hui, que le plafond à la française et, en haut des parois, une frise de trophées d’armes et d’armures peintes à l’huile.
Au XIXe siècle, sous le règne de Louis-Philippe, cette pièce initialement vétuste fut transformée en majestueux foyer de réception doté d’une surcharge de chiffres, d’ornements, d’emblèmes et de devises rendant hommage aux souverains du passé.
Agrémentée d’une cheminée en marbre présentant le buste d’Henri IV et d’un parquet en marqueterie reflétant la disposition du plafond, la salle finit par devenir une salle à manger d’apparat pour Napoléon III.
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Le Salon François 1er


Ce salon était, au XVIe siècle, la chambre à coucher de la reine Éléonore d’Autriche, épouse de François Ier. Lorsque la chambre de la reine vint à être déplacée au XVIIe siècle, elle devint la « deuxième antichambre de la reine ». C’est ici que les courtisans attendaient de pouvoir accéder à la chambre afin d’assister au « grand lever » et au « grand coucher » de la souveraine. À la Renaissance, cette pièce illustre avait été décorée par Primatice. De toute sa décoration de stucs et de fresques, il ne subsiste que la cheminée, lourd massif carré dont le motif central, sur la hotte, forme un médaillon peint représentant les amours de Vénus et Adonis. La cheminée força l’admiration des siècles qui suivirent et donna le ton « Renaissance » à la pièce. En 1865, sous le règne de Napoléon III, le salon fut en effet complété par la pose de cinq tapisseries des Gobelins, exécutées à la fin du XVIIe siècle d’après une tenture flamande de la Renaissance : Les chasses de l’Empereur Maximilien, grand-père de l’ancienne occupante de ces lieux, la reine Éléonore.
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Le Salon Louis XIII


Tel un coffret délicat serti de précieuses peintures, le salon Louis XIII est l’ancien « grand cabinet du Roi ». La somptuosité de cette pièce s’explique par le fait qu’elle a toujours jouxté la chambre du Roi, à laquelle on accédait par les grandes portes du fond. C’est sous le règne d’Henri IV qu’elle reçut son décor de lambris de menuiserie aux petites portes prises dans la boiserie. Ambroise Dubois, peintre de la reine Marie de Médicis, y peignit sur toile, en quinze tableaux encastrés dans des bordures de stuc, les tribulations amoureuses du roman de Théagène et Chariclée. Le soin accordé à la décoration de la salle relevait aussi d’un désir de commémoration : c’est dans cette pièce que Marie de Médicis, étendue dans un grand lit de velours cramoisi, donna naissance, le 27 septembre 1601, au Dauphin, futur Louis XIII.
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Le Salon des Tapisseries


Cette pièce fut l’ancienne salle des gardes de la Reine, avant de devenir elle-même une antichambre. Avec l’allègement de l’étiquette au XIXe siècle, les anciennes antichambres de l’appartement perdirent de leur sobriété pour devenir de riches et confortables salons de réception. Le salon des Tapisseries fut en effet entièrement remanié en 1835 sous le règne du dernier roi de Fontainebleau, Louis Philippe Ier, et reçut un superbe plafond de menuiserie à caissons octogones. Le nouveau salon fut garni, par Louis-Philippe, de « tables de familles » autour desquelles se rassemblaient le Roi, la Reine et les princesses. Le Roi Louis-Philippe prenait plaisir à voir sa famille réunie autour de lui et à savourer la beauté des œuvres anciennes. Féru d’Histoire, il y rassembla un mobilier historique à son goût, telles les luxueuses pièces de marqueterie Boulle du XVIIe siècle ou les anciennes tapisseries rehaussées d’or du commencement du XVIIe siècle, figurant les principaux épisodes de l’histoire de Psyché.
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Les Salles Saint-Louis


Ces deux salles entretiennent, par leur nom même, le souvenir du plus célèbre souverain du Moyen-Âge : Louis IX, dit Saint Louis. C’est en effet dans la deuxième salle logée dans l’épaisseur de la vieille muraille du donjon qu’était installée, depuis le Moyen-Âge, la chambre du Roi. Lorsque la chambre changea d’emplacement au XVIIe siècle, cette salle fut rétrogradée au rang d’antichambre, c’est-à-dire de pièce dégagée et spacieuse, garnie de banquettes, où l’on attend d’être introduit auprès du souverain.
De l’autre côté de l’arcade, la figure équestre en marbre du roi Henri IV par Mathieu Jacquet, vestige d’une monumentale cheminée de la fin du XVIe siècle, fut installée à l’entrée de l’appartement du Roi sur la demande de Louis-Philippe, qui rendait ainsi hommage à son ancêtre, « le plus aimé des rois ».
## Tour ### Description ### Title tour.name = Château de Fontainebleau - Visite virtuelle - Timographie360